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La recommandation mineure (Al Wassiyatou As-soughra) – 1ére partie

La recommandation mineure [Al Wassiyatou As-soughra] – 1ére partie :

Sheikh Al-Islam Ibn Taymiyyah – qu’Allah lui fasse miséricorde
Le Savantissime, l’Imam, le Sheikh de l’Islam, l’érudit de son siècle

الْوَصِيَّةُ الصغرى

للشيخ الإسلام ابن تيمية – رحمه الله

Retranscription du cours dispensé par Abdelmalik Abou Adam al-fransi – le 4/07/1427 à Joubail, Royaume d’Arabie saoudite.
Le Sheikh de l’Islam, l’imam, l’héritier des prédécesseurs (As-Salaf), le modèle des successeurs (Al-khalaf*), le plus savant de ceux que j’ai rencontré dans les pays de l’orient et de l’occident : Taqiy Ad-Dine Abû Al ‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abd Al Halîm Ibn Taymiyyah, a eu la bonté de me recommander ce qui (me permettra) de suivre et sur lequel je puisse me baser en ce qui est de la science du hadith et également dans le domaine des autres sciences religieuses, et d’attirer mon intention sur le meilleur des œuvres pieuses après ce qui est obligatoire, et qu’il me mette en évidence ce qui est le plus profitable parmi les moyens de subsistance, puis que tout ceci soit de manière résumée et concise, qu’Allah, Le très Haut, le protège, et que le salut du Très Généreux soit sur lui, ainsi que sa miséricorde et ses bénédictions.

[ * Le terme khalaf est un antonyme du terme Salaf, ce sont ceux qui ont succédé aux pieux prédécesseurs, qui sont venu après eux temporellement. Le cheikh est donc un modèle pour eux car il a hérité de leur science authentique en conformité avec les bases du coran et de la Sunnah.]



بسم الله الرحمن الرحيم

Au nom d’Allah Le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux

Louange à Allah, nous le louons et nous implorons son secours et nous demandons son pardon, nous demandons à Allah de nous protéger du mal de nos âmes et de nos mauvaises actions. Celui qu’Allah guide, personne alors ne l’égarera, et celui qu’il égare, personne ne pourra le guider.


Question de Abou Al Qassim Al Maghribi :

Le Sheikh répond en citant trois catégories qui sont les suivantes :

Le Sheikh de l’Islam, l’imam, l’héritier des prédécesseurs (As-Salaf), le modèle des successeurs (Al-khalaf *), le plus savant de ceux que j’ai rencontré dans les pays de l’orient et de l’occident : Taqiy Ad-Dine Abû Al ‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abd Al Halîm Ibn Taymiyyah, a eu la bonté de me recommander ce qui (me permettra) de suivre et sur lequel je puisse me baser en ce qui est de la science du hadith et également dans le domaine des autres sciences religieuses, et d’attirer mon intention sur le meilleur des œuvres pieuses après ce qui est obligatoire, et qu’il me mette en évidence ce qui est le plus profitable parmi les moyens de subsistance, puis que tout ceci soit de manière résumée et concise, qu’Allah, Le très Haut, le protège, et que le salut du Très Généreux soit sur lui, ainsi que sa miséricorde et ses bénédictions.

[ * Le terme khalaf est un antonyme du terme Salaf, ce sont ceux qui ont succédé aux pieux prédécesseurs, qui sont venu après eux temporellement. Le cheikh est donc un modèle pour eux car il a hérité de leur science authentique en conformité avec les bases du coran et de la sunna.]

⇒ Il (Ibn Taymiyyah) répondit alors : « La louange est pour Allah seigneur des mondes. Pour ce qui est de la recommandation, alors sache qu’il n’y a pas de recommandation plus bénéfique que celle d’Allah et de son messager, pour celui qui l’appréhende et s’y conforme, Le Très Haut a dit :

أَلَوَلَقَدْ وَصَّيْنَا الَّذِينَ أُوتُوا الْكِتَابَ مِنْ قَبْلِكُمْ وَإِيَّاكُمْ أَنْ اتَّقُوا اللَّهَ

( Nous avons certes enjoint à ceux auxquels avant vous le Livre fut donné, tout comme à vous-mêmes ‹Craignez Allah !› ) [Les femmes – verset 1]

Et le prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), a recommandé Mou’adh lorsqu’il l’envoya au Yémen, il lui dit alors : «  Oh Mou’adh : Crains Allah ou que tu sois, et fais suivre les mauvaises actions par les bonnes actions, elles les effacent, et comporte toi avec les gens d’un comportement vertueux  » [Hadith acceptable (Hassan) : rapporté par Ahmed et At-Tirmidhi et authentifié par Al Albani dans le Sahih Al Jami’ (hadith 97)].

Mou’adh occupait auprès du prophète – paix et bénédictions d’Allah soient sur lui – un rang élevé, il lui avait dit : «  Oh Mou’adh, par Allah, je t’aime  » [Rapporté par Ahmed, Abou Daoud, An-Nassai et autres, et authentifié par Al Albani dans Sahih Al Jami’ (hadith 7969). (NDT)], et il le plaçait derrière sa monture [D’après le célèbre hadith rapporté par Al-Boukhari et Mouslim ou le prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), a enseigné à Mou’adh le droit d’Allah sur ses créatures et qui est donc la base de cette religion : L’Unicité (At-Tawhid). (NDT)].

Il a été rapporté à son sujet : «  qu’il est le plus savant de la communauté en ce qui concerne le licite et l’illicite  » [Rapporté par Abu Nou’aym dans son livre hilyatou al-awliya et authentifié par Al Albani dans As-Silsila As-Sahiha (hadith 1436). (NDT)], et « qu’il sera ressuscité devant les savants d’un pas » [Rapporté par Abu Nou’aym dans son livre hilyatou al-awliya et At-Tabari et Ibn Sa`d et authentifié par Al Albani dans As-Silsila As-Sahiha (hadith 1091).]. Parmi son mérite, le prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) l’envoya comme transmetteur de sa parole, prêcheur, enseignant, mufti et juge auprès des gens du Yémen. Il le comparait à Ibrahim l’ami proche d’Allah, que la paix soit sur lui, et Ibrahim était un imam pour les gens.

Ibn Mass’oud, qu’Allah l’agrée, disait : «  Mou’adh est une communauté, adorateur permanent d’Allah, un pur monothéiste et il n’était pas des polythéistes  » ; le comparant ainsi à Ibrahim.

Ensuite, il (le prophète – paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) lui a recommandé cette recommandation, ce qui nous enseigne qu’elle est globale et qu’elle est bel et bien ainsi pour celui qui la comprend. Et avec cela, elle est l’explication de la recommandation coranique. Son aspect global s’explique par le fait que l`adorateur d’Allah doit s’acquitter de deux droits :

1.Le droit d’Allah, soit-il exalté.
2.Le droit de ses serviteurs.

Le droit qui est en sa faveur (Allah), sera en partie impérativement incomplet, ceci advient par le délaissement d’une obligation ou l’accomplissement d’une interdiction. Le prophète – paix et bénédictions d’Allah soient sur lui – dit : «  Crains Allah ou que tu sois  » cette parole a un sens global, puis dans l’expression « ou que tu sois » on trouve la concrétisation du besoin de l’homme qu’il a de la crainte (d’Allah) que ce soit dans l’intimité ou publiquement. Puis il (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) dit : «  Et fais suivre les mauvaises actions par les bonnes actions, elles les effacent « , le docteur, lorsque le malade absorbe une substance nocive, lui prescrit ce qui le guérit. Le péché est pour l’homme une chose prédestinée. La personne clairvoyante est celle qui accomplit continuellement des bonnes actions afin qu’elles effacent ses mauvaises actions.

Le terme «  mauvaises actions  » est (dans le hadith) cité avant (le terme « bonnes actions »), il est mis en avant et même si c’est un complément d’objet direct car ce qui est voulu (par le sens du hadith) c’est l’effacement des mauvaises actions, non l’accomplissement des bonnes actions. Cela rentre donc (quant au sens) dans la lignée de la parole prophétique concernant l’urine du bédouin : « videz sur elle (l’urine) un récipient rempli d’eau » [Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim].

Il incombe que les bonnes actions soient de même nature que les mauvaises actions, car l’effacement en est que plus accentuées. Les conséquences des péchés sont éliminées par certaines choses [C’est ce qu’on appelle [Mawani’ Infadh Al Wa’id] « ce qui empêche l’exécution de la menace », elles sont aux nombres de dix comme nous le rappelle le cheikh, lui-même, dans Majmou’ Al Fatawa (10/45, 46).

Elles sont (en résumé) :

– Le repentir
– La demande de pardon
– Les bonnes actions expiatoires
– L’invocation faite par les croyants pour leurs frères qu’ils soient vivants ou morts.
– Ce que les croyants offrent à leurs frères (vivants ou morts) comme actions pieuses (comme faire une aumône pour lui ou accomplir un pèlerinage en sa faveur etc.)
– L’intercession du prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) le jour du jugement (et l’intercession des intercesseurs de manière plus générale).
– L’épreuve des malheurs qui atteint l’homme de son vivant et qui ont pour résultat l’effacement des péchés.
– Le châtiment de la tombe
– Les dures situations que vivent les croyants durant le jour du jugement (comme le passage sur la passerelle, les comptes rendus entre les hommes etc.)
– La miséricorde du plus clément des miséricordieux.]

1. Le repentir (At-Tawba) : L’une des meilleures définitions du repentir est celle de Ibn Al Qayyim (Madaridj As-salikin 1/99) :  » Le repentir est, dans sa réalité, le regret de ce qui a précédé dans le temps passé, se débarrasser (du péché) dans le temps présent, la détermination de ne plus y revenir dans le temps futur « . Si le péché est relié à une injustice envers l’homme, alors cette injustice devra être réparée dans la mesure du possible pour que ce repentir, soit accepté.

2. La demande de pardon sans repentir : Allah peut certes, dans ce cas, lui pardonner répondant ainsi à son invocation et même s’il ne s’est pas repenti. Et si le repentir et la demande de pardon, sont tous les deux regroupés en même temps, alors ceci est parfait.

3. Les bonnes œuvres qui expient (les péchés) : soit ces expiations sont déterminées (par la loi) comme ce que doit expié celui qui a un rapport sexuel durant la journée du mois de ramadan ou comme ce que doit expié celui qui s’est engagé, de par une formule* [Voir : notes de bas de page], de s’abstenir d’avoir un rapport sexuel avec son épouse, comme ce que doit expié celui qui accomplit certaines interdictions durant le pèlerinage ou délaisse certaines obligations, ou celui qui tue un gibier (durant l’état de sacralisation).

Cela doit être expié par des expiations déterminées qui sont de quatre espèces :

1.Le sacrifice animal (Al hadî).

2.L’affranchissement d’un esclave (Al ‘itqou).

3.L’aumône.

4.Le jeûne.

Quant aux actes expiatoires globales comme l’a dit Hudhayfa à ‘Omar : «  L’épreuve de l’homme liée à sa famille, à ses biens, à son enfant est expiée par la prière, le jeune, l’aumône, la recommandation du bien et l’interdiction du mal « . Le coran et les hadiths authentiques indiquent cela en ce qui concerne les cinq prières, la prière du vendredi, le jeûne, le pèlerinage et le reste des actes dont on dit à leur sujet : «  Celui qui dit cela et accomplit ceci, il lui sera pardonné ou il lui sera pardonné ses péchés antérieures « . Ils (les textes) sont nombreux pour celui qui cherche dans les Sounnan et plus particulièrement ce qui a été rédigé (sous le thème) des « actes méritoires ».

Saches que la préoccupation de cela est ce dont l’homme a le plus besoin, car l’homme, lorsqu’il atteint l’âge de la puberté et particulièrement dans notre époque et ce qui y ressemble, qui sont des époques de décadence qui ressemblent, sous certains aspects à l’époque de l’ignorance (préislamique). L’homme qui grandit entouré de gens de science et de religion, il se peut qu’il soit souillé de ce qui est propre à l’époque de l’ignorance de plusieurs choses, alors que dire d’un autre que lui !?

Dans les deux authentiques, d’après le prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui), qui dit dans ce hadith qui nous est rapporté par Abou Sa`id, qu’Allah l’agrée : «  Vous suivrez les faits et gestes de ceux qui vous ont précédé leur ressemblant comme se ressemble la plume d’une flèche avec une identique à elle, et jusqu’au point ou s’ils rentreraient dans le trou d’un lézard vous y seriez rentrés. Ils (les compagnons) dirent : « Ô prophète d’Allah ! Les juifs et les chrétiens ? – Il dit : « qui d’autre (qu’eux) ?  » [Ce hadith se trouve dans les deux authentiques (Al-Boukhari et Mouslim) et cette version ou est cité le terme Qoudha qui est : les plumes d`oiseaux qui se trouvent en fin de la flèche, se trouve dans le Mousnad de l`imam Ahmed.]

Cette information (le contenu du hadith) est confirmée par la parole d’Allah, Le Très Haut :

فَاسْتَمْتَعُوا بِخَلاقِهِمْ فَاسْتَمْتَعْتُمْ بِخَلاقِكُمْ كَمَا اسْتَمْتَعَ الَّذِينَ مِنْ قَبْلِكُمْ بِخَلاقِهِمْ وَخُضْتُمْ كَالَّذِي خَاضُوا

( Ils jouirent de leur lot [en ce monde] et vous avez joui de votre lot comme ont joui vos prédécesseurs de leur lot. Et vous avez discuté à tort et à travers comme ce qu’ils avaient discuté ) [Le repentir ; verset 69]

Ce hadith possède des versions différentes d’autres rapporteurs parmi les compagnons [Ce terme qui est au pluriel : Chawahid et dont le singulier est : Chahid, signifie dans les règles conventionnelles du hadith : un hadith qui témoigne d’un autre quant à sa signification et son sens mais dont la version est, dans les cas les plus fréquents, différentes et dont le rapporteur de parmi les compagnons est différent également.] qui se trouvent parmi les (hadiths) authentiques et les acceptables (Hissan) [« Hissan » est le pluriel de hassan et qui désigne le degré d’authenticité du hadith comme cela est connu dans les règles conventionnelles du hadith, donc le cheikh veut dire par ceci que ce qui témoigne de ce qu’il nous a informé se traduit par des hadiths authentiques en degré ou acceptables, et le tout est pris en compte par les gens du hadith et de la jurisprudence et représente une preuve législative dans le dogme et la jurisprudence.].

Ce point (la similitude) est présent chez certaines personnes de la religion ayant un statut particulier [Le Sheikh désigne par le terme « Al khassa » les gens de science et du prêche car il ont une positon par rapport à la religion qui est différente du commun des musulmans de par leur science, leur responsabilité, leur compréhension, leur apport etc…], comme l’a dit plus d’un d’entre les prédécesseurs, et parmi eux Ibn ‘Ouyayna [Il est le grand rapporteur de hadith, le mouhaddith du Hijaz en son temps : Soufyane ibn ‘Ouyayna ibn Abî ‘Imran, il est né à Koufa en l’an 107 de l’hégire et mort à la Mecque en l’an 198. Il fait partie des rapporteurs des deux cheikhs (Al-Boukhari et Mouslim). Sa parole, comme cela est rapporté dans At-Tabaqat Al Koubra (1 – 67,68) de Ibn Sa’d est la suivante : « Ceux qui ont dévié de nos savants ont une similitude avec les juifs et ceux qui ont dévié de nos ascètes ont une similitude avec les chrétiens ».], car certaines personnes qui appartiennent à la science se sont vus éprouvés par ce qui est propre aux caractéristiques des juifs, et certaines personnes qui appartiennent à la religion – [Par ce terme « religion » le cheikh veut dire : ceux qui sont des gens de l’adoration mais dont l’adoration est basée sur l’ignorance comme c’est le cas des chrétiens et ceci est en accord avec la parole de Ibn ‘Ouyayna lorsqu’il cite les ascètes, et l`exemple de ce genre de personnes dans la communauté musulmane : les soufis.] – se sont vus éprouvés par ce qui est propre aux caractéristiques des chrétiens. Et ceci est observé par celui qui a une (saine) compréhension de la religion avec laquelle Allah a envoyé Muhammad – paix et bénédictions d’Allah soient sur lui – puis qui la compare à la situation des gens.

Et si cela est ainsi, alors celui dont Allah a ouvert sa poitrine à l’islam et qui par conséquent est sur la lumière de son seigneur et qui après avoir été mort est enfin revivifié [Ici, la mort est celle du cœur, de l’âme. Cette mort est traduit par l’absence de la guidance d’Allah et de sa lumière.] par Allah qui lui octroie une lumière avec laquelle il (guide) ses pas parmi les gens, s’apercevra de manière inéluctable des états (présents dans cette communauté) propre à la période de l’ignorance et de la voie des deux communautés : ceux qui ont encouru la colère d’Allah et les égarés : les juifs et les chrétiens, il se rendra même compte qu’il est touché lui-même par certains (de ses états).

Ce qui est le plus profitable pour les gens particuliers (de science) et le commun des musulmans, la science qui leur permet de purifier leurs âmes des perditions et qui est de faire suivre les mauvaises actions par les bonnes actions. Les bonnes actions sont tout ce qu’Allah appelle à (exécuter) par l’intermédiaire de la langue du sceau des envoyés et qui concerne les œuvres, les mœurs, les caractères louables…

Notes :

* La formule : Qui est de dire : «  elle (mon épouse) est par rapport à moi comme le dos de ma mère « . Cette formule a pour signification l’engagement à ne pas s’approcher de sa femme, c’est à dire s’abstenir de tout rapport sexuel et même, pour certains savants comme Abou Hanîfa et Malik, s’abstenir de toute jouissance que ce soit un rapport sexuel ou non, jusqu’à que la personne expie. Après l’expiation l’homme peut donc de nouveau entretenir des rapports avec sa femme. C’est ce que l’on appelle « Adh-Dhihar« , ceci n’est donc pas considéré comme un divorce (contrairement à l’époque pré-islamique), il suffit donc d’expier pour annuler cet engagement, l’expiation de cela est citée dans les versets suivants :

وَالَّذِينَ يُظَاهِرُونَ مِنْ نِسَائِهِمْ ثُمَّ يَعُودُونَ لِمَا قَالُوا فَتَحْرِيرُ رَقَبَةٍ مِنْ قَبْلِ أَنْ يَتَمَاسَّا ذَلِكُمْ تُوعَظُونَ بِهِ وَاللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ خَبِيرٌ (3) فَمَنْ لَمْ يَجِدْ فَصِيَامُ شَهْرَيْنِ مُتَتَابِعَيْنِ مِنْ قَبْلِ أَنْ يَتَمَاسَّا فَمَنْ لَمْ يَسْتَطِعْ فَإِطْعَامُ سِتِّينَ مِسْكِيناً ذَلِكَ لِتُؤْمِنُوا بِاللَّهِ وَرَسُولِهِ وَتِلْكَ حُدُودُ اللَّهِ وَلِلْكَافِرِينَ عَذَابٌ أَلِيمٌ

( Ceux qui comparent leurs femmes au dos de leurs mères, puis reviennent sur ce qu’ils ont dit, doivent affranchir un esclave avant de n`avoir aucun contact [conjugal] avec leur femme. C’est ce dont on vous exhorte. Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. 4. Mais celui qui n’en trouve pas les moyens doit jeûner alors deux mois consécutifs avant de n`avoir aucun contact [conjugal] avec sa femme. Mais s’il ne peut le faire non plus, alors qu’il nourrisse soixante pauvres. Cela, pour que vous croyiez en Allah et en Son messager. Voilà les limites imposées par Allah. Et les mécréants auront un châtiment douloureux ) [La discussion ; verset 3 et 4]


| Source : Le livre de Sheikh Al-Islam Taqiy Ad-Dine Abû Al ‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abd Al Halîm Ibn Taymiyyah – (qu’Allah lui fasse miséricorde), intitulé  » La recommandation mineure  » [Al Wassiyatou As-soughra]
| Traduction rapprochée : Abdelmalik Abou Adam al-firansi